Que voulons-nous Vraiment pour nos enfants ?

Que voulons-nous vraiment pour nos enfants ? Voilà la question qui a tourné en boucle dans ma tête cette semaine. Vraiment ? Ce lourd protocole de tests ? On met nos enfants le matin à l’école sans savoir si le lendemain tout ne sera pas arrêté ?


C’est stressant l’improvisation permanente, ça fatigue de ne pas savoir à quelle sauce on sera mangé !


Mais plus que cela, ce qui a tourné dans ma tête à me rendre malade cette semaine c’est la colère et le pessimisme ambiant. Les discussions devant l’école ou sur les réseaux sociaux ne racontent que cela : « mon petit hurle à la mort pour l’auto-test, qu’est-ce que je dis à mon employeur ? La fièvre monte ! Mon Dieu, pourvu que ça se passe bien pour vous ! Je ne voudrais pas prendre de risque ! Oui mais franchement, c’est le bordel, arrêtez d’être aussi C… »

Et je me redemande : Que voulons-nous vraiment pour nos enfants ?


Pourrions-nous sortir de la torpeur dans laquelle la vie quotidienne associée à l’actualité sanitaire nous maintient ? Ne sommes-nous pas comme des morts-vivants incapables de voir ce qui se passe dans le présent et très inquiets de ce que l’avenir nous réserve ?

« Nous périssons faute d’émerveillement mais non faute de merveilles. » écrivait Victor Hugo.


Notre quotidien associé à l’actualité sanitaire est une sorte de machine à broyer le « beau », le « bon », le « joyeux », « le merveilleux ». Nous passons plus de temps sur les réseaux sociaux ou devant les infos à nous lamenter et à nourrir une peur sourde pour l’avenir. Nous passons plus de temps à nous faire peur qu’à prendre soin de nos enfants et de notre capacité à goûter avec joie au présent.

Que voulons-nous vraiment pour nos enfants ?


Et si nous cultivions avec eux (pour nous-même et pour eux) notre formidable capacité humaine à voir le beau, les « merveilles » qui nous entourent. Même dans la pire crise sanitaire, il y a une mésange dans un arbre, il y a les peintures de Van Gogh, il y a les discours de Martin Luther King, il y a la musique, il y a les sourires.

Petits exercices à faire ce week-end :

1. Noter où se cache la « peur » et le « négatif » dans mon discours (=le nombre de fois où j’utilise des « désolé », « malheureusement », « GROS problème », là où je pourrai être plus descriptive)

2. Prendre un temps ce week-end (assis chez soi ou en promenade) pour me rendre disponible à ce qui est autour de moi (nature de la lumière, odeur, température sur ma peau, sons, etc.)

3. Prendre un temps pour sourire. Ca peut être un sourire pour soi-même, d’abord mécanique (j’étire légèrement les commissures des lèvres), puis je laisse ce sourire influencer ma physionomie générale (souvent lorsqu’on sourit, on est plus redressé et plus ouvert).

Il n’y a pas de miracles, il y a juste la merveille de la pratique quotidienne !


Personnellement, c’est ça que je veux pour mes enfants : être une mère qui témoigne, par sa façon de vivre et sa façon d’être, qu’on peut être dans le présent, sans peur, sans angoisse, sans oublier qu’autour de moi il y a d’infinis sujets (aussi humbles soient-ils) d’émerveillement.


Et vous ? Comment cultivez-vous au quotidien votre aptitude à l’émerveillement ? A quoi avez-vous renoncé ? Qu’est-ce qui vous aiderez à aller dans ce sens pour vous-même et pour vos enfants ?

Que voulons-nous Vraiment pour nos enfants ?

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